Projet Justice

La Journée Justice 2022

Le lycée a organisé pour l’année scolaire 2021-2022 la deuxième édition de la Journée Justice.

Ce sont dix lycées qui ont participé à ce projet dont la thématique cette année est les violences conjugales. Les élèves ont travaillé à la réalisation d’une planche de bande dessinée sur les violences faites aux femmes avec Marius Beaufre de l’association On a marché sur la bulle. Ils ont préparé un concours d’éloquence et aussi une audience fictive où un prévenu a été jugé pour avoir molesté son épouse.

Tous les établissements se sont rassemblés le jeudi 10 mars à la Cour d’Appel de Douai et à la Faculté de Droit Alexis de Tocqueville. Ils ont  eu l’occasion de rencontrer aussi le Grand Témoin : le juge Gilbert Thiel.

Une trentaine d’élèves a participé à l’organisation de la Journée Justice proprement dit.

 

La Journée Justice 2019

Les plâtres à peine essuyés, le flambant neuf Palais de Justice s’est vu, le vendredi 29 mars 2019, littéralement envahi par près de 350 lycéens venus de toute l’académie pour une première en France : une Journée Justice destinée aux jeunes et dont l’objectif était de permettre une meilleure connaissance de cette institution. La matinée a commencé fort : les élèves des différentes classes ont été mélangés et ont, ensemble, proposé des audiences fictives sur un dossier de tribunal des mineurs : des menaces de mort avec arme. Ce dossier, ils l’avaient auparavant travaillé, chacun de leur côté, en classe ; confrontés à d’autres élèves qui avaient leur propre regard sur l’affaire, les avocats et autres procureurs en herbe ont parfois dû faire preuve d’improvisation ! Des magistrats, partenaires du projet depuis son origine, ont ensuite analysé leur prestation, distribué les bons points et continué à dispenser leurs conseils. Dans un deuxième temps, les élèves ont pris place dans les toutes nouvelles salles du nouveau tribunal pour assister à une audience de cour d’assises un peu spéciale : elle était proposée par des étudiants en M2 de la faculté de droit et a permis aux jeunes de prendre conscience de la spécificité de cette juridiction, en particulier par la présence de jurés.

Une rencontre mémorable

L’après-midi, toute la troupe s’est dirigée vers l’Université : les élèves ont eu le privilège de rencontrer Me Henri Leclerc, célèbre avocat pénaliste, défenseur des étudiants de mai 68, de Richard Roman, de Véronique Courjault ou encore récemment de Christophe Dettinger. L’avocat, très abordable, a su se mettre au niveau des jeunes qu’il a véritablement captivés en évoquant sa carrière, certains de ces célèbres procès, mais aussi en livrant son regard sur l’évolution de la justice.

Enfin, un concours d’éloquence a clos la journée : chaque classe avait désigné un représentant, et les trois meilleurs, trois filles, ont disserté avec l’art et la manière sur des thèmes d’actualité : les injustices et l’engagement. C’est Lalie, de Dunkerque, qui a obtenu à la fois le prix du jury et celui du public qui pouvait voter grâce à une application.

De l’avis général, cette manifestation réussie a été extrêmement instructive pour les jeunes et, paraît-il, a même suscité des vocations…

Finale concours d’éloquence

Conférence Maitre Henri LECLERC

Forger l’intime conviction

En début de session des Assises, les jurés, tirés au sort sur les listes électorales, bénéficient pour remplir leur fonction, d’une petite formation dispensée par le Président des Assises avec lequel ils vont travailler.
Nous avons réalisé avec la classe de 2nd2 et l’ensemble des élèves de l’enseignement de découverte « Méthodes et pratiques scientifiques » un nouveau film de formation des jurés. Il s’agit d’expliquer la procédure criminelle, le rôle de la police, des services scientifiques, des services du Parquet, des juges d’Instruction… Nous souhaitons aussi que ce reportage puisse aussi servir aux autres enseignants de collèges et lycées qui doivent traiter ces thèmes en Education civique et en Education Civique Juridique et Sociale.
L’ensemble du projet « une affaire criminelle » a été mis en place de façon interdisciplinaire et avec des intervenants extérieurs. Ce projet fut réalisé avec la Cour d’Appel du Nord Pas-de-Calais, le barreau douaisien, le Commissariat de Douai, les services de médecine légale…
L’ensemble du scénario et des dialogues du film a été réalisé entièrement par les élèves.
Ce travail, outre le fait qu’il fut une création pédagogique, va servir à la société. Il est donc une passerelle entre les différents groupes sociaux ou intergénérationnels et, d’une certaine façon, il participe à la revalorisation de l’école, à sa notoriété et sera utile à la formation des citoyens-jurés.